Isabelle Geiser-Gerber: «La vie du village me tient à cœur»

Isa­belle Geiser-Gerber, 30 ans, mariée, deux enfants, ­repré­sente le PEV au Conseil géné­ral de Tra­me­lan. Elle est assis­tante en soins et santé com­mu­nau­taire, caté­chète pro­fes­sion­nelle et secré­taire en deve­nir. Actuel­le­ment elle est enga­gée à l’église men­no­nite du Son­nen­berg et à l'entreprise Char­pente Gei­ser SA. Elle appré­cie par­ti­cu­liè­re­ment l’aménagement du futur jar­din pota­ger, faire et écou­ter de la musique, les moji­tos et repas entre amis.

Depuis quand t'intéresses-tu à la poli­tique et pour quelles rai­sons?

Je suis tom­bée dans la poli­tique un peu par acci­dent, en vou­lant sim­ple­ment sou­te­nir le PEV et des connais­sances qui s’étaient pré­sen­tées aux élec­tions. Et j’ai été élue il y a bien­tôt quatre ans!

Peux-tu men­tion­ner quelques élé­ments marquants de ton enga­ge­ment à la com­mune

de Tra­me­lan?

Je me sens très à l’aise au sein du Groupe Débat que mon col­lègue de parti Wer­ner Liechti et moi avons rejoint. Je fais éga­le­ment par­tie de la com­mis­sion d’Action sociale, ce qui me plaît beau­coup. C’est aussi pour res­ter dans cette com­mis­sion que j’ai décidé de me repré­sen­ter. J’ai l’impression d’être utile; nous nous occu­pons de dos­siers qui me semblent très impor­tants pour

le vil­lage. J’ai déposé une motion au nom du Groupe Débat concer­nant les che­mins sco­laires et je suis assez satis­faite de la mise en œuvre de celle-ci. C’était éga­le­ment un beau signe que le Conseil géné­ral ait accepté la réso­lu­tion concer­nant l’ordonnance sur l’exportation des armes.

Quels sont les sujets qui te tiennent par­ti­cu­liè­re­ment à cœur?

A mon avis, pour qu’une société ou un vil­lage fonc­tionne, il faut des ren­contres; des lieux mais aussi des évè­ne­ments et des infra­struc­tures qui les favo­risent. Le centre du vil­lage est l’un de ces lieux, les com­merces et le mar­ché sont éga­le­ment des endroits riches en ren­contre, sans oublier toutes les socié­tés spor­tives et cultu­relles. Donc il faut en prendre soin. Je m’inquiète un peu du fait que les auto­mo­bi­listes prennent de plus en plus de place au vil­lage. On réflé­chit aux routes, aux places de parc et aux garages, mais il me semble que l’on oublie les pié­tons. Plus on fait de routes, plus il y aura de voi­tures. Et dans l’autre sens: plus il y a de che­mins et zones pié­tonnes, de parcs, de belles places de jeux, plus il y aura de gens qui se pro­mènent au vil­lage. Cela per­met les ren­contres et du contact humain.

Que voudrais-tu pou­voir appor­ter pour la pro­chaine légis­la­ture?

Je sou­haite conti­nuer au sein de la com­mis­sion d’Action sociale. Nous avons plu­sieurs dos­siers en cours. Notam­ment la ludo­thèque, la crèche ainsi que des acti­vi­tés annuelles. La vie du vil­lage me tient à cœur et je ferai ce que je peux pour que celle-ci reste agréable, convi­viale, humaine et durable.

Inter­view: Valé­rie Oppli­ger, pré­si­dente PEV JB