Un « OUI » à des familles fortes

« C'est à la mai­son que doit com­men­cer ce qui illu­mi­nera la patrie. » Cette cita­tion de Jere­mias Got­thelf est peut-être un peu désuète, mais le prin­cipe reste par­fai­te­ment actuel.

Les effets posi­tifs d'un congé paren­tal ne sont plus à démon­trer. Celui-ci ren­force la rela­tion père-enfant et conduit à un plus grand enga­ge­ment fami­lial des pères. Les mères allaitent plus long­temps et leur état psy­chique est meilleur. Cela est béné­fique aussi pour les enfants. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le pro­gramme du PEV du can­ton de Berne exige de mieux sou­te­nir les familles dès le début avec un congé paren­tal.

Le congé paren­tal ne pro­fite pas seule­ment à la famille, mais éga­le­ment aux entre­prises. Les mères peuvent ainsi aug­men­ter leur acti­vité pro­fes­sion­nelle, ce qui réduit la pénu­rie de main-d'œuvre qua­li­fiée. En même temps, le taux de fluc­tua­tion et donc les frais de per­son­nel dimi­nuent. Grâce à un congé paren­tal can­to­nal, ce ne sont pas seule­ment les grandes entre­prises qui en pro­fitent, mais aussi les PME.

Pour le can­ton, le congé paren­tal can­to­nal n'entraine pas seule­ment des coûts, mais éga­le­ment des recettes fis­cales sup­plé­men­taires et une réduc­tion des dépenses pour la garde des enfants en dehors de la famille.Je vous invite donc à dépo­ser un « OUI » le 18 juin dans les urnes en faveur d'un congé paren­tal can­to­nal, afin que com­mence dans le can­ton de Berne « ce qui doit illu­mi­ner la patrie »

Simone Leuen­ber­ger, dépu­tée PEV